Cyberpotes, le forum !

Le problème se pose.
Le cyclisme des cyclotouristes n’a pas grand-chose à voir avec le cyclisme des coureurs professionnels. Et pourtant, je constate que les marchands du temple s’empressent d’appliquer les recettes de l’un, celles du cyclisme de compétitions au cyclotourisme.
Les impératifs des uns ne sont pas les impératifs des autres.

Le plateau unique. Sans doute très suffisant pour les cyclistes jeunes et qui font de la compétition. Leur puissance peut s’accorder de 13 rapports de vitesse. Nous disposons de 30 rapports avec un triple plateau. Avec un plateau unique faut, pour avoir un minimum de frottements, utiliser des chaînes très fines qui s’usent très vite, très très vite même. Pour le cycliste pro aucune importance. Les chaînes sont changées à chaque course ! Il en va autrement pour le cyclotouristes !
Autre exemple : le freinage à disque. Pour le pro, aucun problème : les mécanos changent très vite les plaquettes et le liquide des circuits hydrauliques. Il en va autrement pour le cyclotouriste.
Les très onéreuses roues en carbone n’ont pas le moindre intérêt pour le cyclotouristes sinon esthétique !

En résumé, des cyclotouristes veulent imiter les coureurs pour le matériel. En cela, ils sont encouragés par les marchands ; le matériel utilisé par les coureurs ne convient pas aux cyclotouristes et coûte très cher.

Je crois que c’est la même chose pour les voitures… On utilise à la longue les technologies de la F1 pour les voitures de tous les jours, avec un inconvénient, nos bagnoles deviennent des usines à gaz, moins fiables, avec des pannes incompréhensibles…
Pour le vélo, entre mon ancien Roubaix et mon Aethos, j’ai vraiment vu un bond dans les technologies embarquées, qui ne me font pas aller plus vite, mais qui contribuent au confort: groupe électrique qui se paramètre via une application sur le téléphone, pilotage du Garmin avec des boutons sur les cocottes, freins à disques, des technologies souvent d’abord utilisées chez les pros pour arriver finalement sur nos montures…
Quand aux mono plateaux, je n’en ai pas encore vu, mais j’imagine qu’on retrouvera ça surtout sur les Gravel ou sur les randonneuses… L’avènement des cassettes en 12/13 vitesses gommera peut etre les trous dans les différents développements…
Pour les roues en carbone, je crois que le système est à maturité maintenant (c’est pas trop tôt!) depuis les freins à disque: plus de surprises au freinage sous la pluie, plus de bandes de freinage qui fondent dans les cols (tu te souviens Phiphi? ), un poids concentré au centre de la roue, maintenant on ne se pose plus la question du temps qu’il va faire…
Mais je l’avoue, toutes ces technologies ne changent pas grand chose, il faut toujours pédaler. Et le plaisir d’explorer, d’arriver en haut d’un col, n’est pas lié, ou très peu, au fait d’avoir un vélo à la pointe de la technologie…

Denis a écrit : ↑17 juin 2024, 05:46 Je crois que c’est la même chose pour les voitures… On utilise à la longue les technologies de la F1 pour les voitures de tous les jours, avec un inconvénient, nos bagnoles deviennent des usines à gaz, moins fiables, avec des pannes incompréhensibles…
Pour le vélo, entre mon ancien Roubaix et mon Aethos, j’ai vraiment vu un bond dans les technologies embarquées, qui ne me font pas aller plus vite, mais qui contribuent au confort: groupe électrique qui se paramètre via une application sur le téléphone, pilotage du Garmin avec des boutons sur les cocottes, freins à disques, des technologies souvent d’abord utilisées chez les pros pour arriver finalement sur nos montures…
Quand aux mono plateaux, je n’en ai pas encore vu, mais j’imagine qu’on retrouvera ça surtout sur les Gravel ou sur les randonneuses… L’avènement des cassettes en 12/13 vitesses gommera peut etre les trous dans les différents développements…
Pour les roues en carbone, je crois que le système est à maturité maintenant (c’est pas trop tôt!) depuis les freins à disque: plus de surprises au freinage sous la pluie, plus de bandes de freinage qui fondent dans les cols (tu te souviens Phiphi? ), un poids concentré au centre de la roue, maintenant on ne se pose plus la question du temps qu’il va faire…
Mais je l’avoue, toutes ces technologies ne changent pas grand chose, il faut toujours pédaler. Et le plaisir d’explorer, d’arriver en haut d’un col, n’est pas lié, ou très peu, au fait d’avoir un vélo à la pointe de la technologie…

Et puis, il ne faut pas oublier le plaisir que l’on peut avoir à acheter du matériel, nouveau, à l’utiliser, à le trouver novateur…

Hier, j'ai parcouru les 2 derniers km d'Aspin avec un cyclo, en discutant le " bout de gras ", puis en haut, séanceS photos réciproque, plus un petit bout de film que je lui ai réalisé, car il en avait très envie.
Puis, en regardant son vélo, qui comme lui et moi, avait un certain âge, il me dit qu'il y avait du jeu dans le pédalier, donc je regarde, et effectivement, il y en avait.....un peut !
Comme c'était un ancien montage, cuvette fixé côté pédalier, et cuvette réglable à l'opposé. Je lui explique comment cela se règle, et Ô stupeur, il n'y avait plus le contre écrou qui se bloque contre la boîte de pédalier ! Je lui fait la remarque et lui demande s'il l'a démonté et oublié de le remettre. Il me réponds que non, qu'il voulait le faire, mais qu'il n'avait pas réussi à enlever la branche de pédale, malgré l'utilisation d'un " arrache " pédale.( qui se vissé à la place de l'écrou de blocage de la branche, puis ensuite, on visse un boulon qui en principe, décolle en force le moyeu du bout de la branche.
Alors, je lui ai donné un cours de mécanique, expliqué comment il devait faire pour arracher la branche, remettre l'arrache serré très fort, chauffer avec un chalumeau thermique, pas de chalumeau à flamme pour la peinture du cadre, et donner un petit coup " sec " de marteau , et que cela devait le faire.
Ensuite, trouver où acheter un arrache pour dévisser les cuvettes, fixe comme mobile ( heureusement pour lui, celle-ci était grippée dans le filetage, ce qui fait " le jeu trop important " ne c'est pas aggravé, et sans arrache, impossible de démonter la cuvette fixe. Ensuite, vu que le vélo est ancien et qu'il a un ancien montage, qui n'existe plus de nos jours, c'est probablement des billes, non des roulements. Attention en enlevant l'axe de pédalier, s'il y arrive ( ! ) de ne pas perdre les billes, car depuis le temps que cela n'a pas été démonté et graisser, ça doit être bien sec à l'intérieur !
De toute façon, il lui faudra probablement tout changer, axe et cuvettes, car les cuvettes et les 2 cotés de l'axe doivent être billes. C'est le terme employé pour dire que "" le chemin de roulement des cuvettes et de l'axe "" doit être bien " creusé ! Bon courage min gars !
Et dire qu'il était parti en voyage itinérant en sachant qu'il y avait trop de jeu dans le pédalier ! Insouciant, inconscient du gros problème qu'il pouvait rencontré, je ne sais ! Le terminus étant Marseille, il a encore de la route à faire, je lui donc conseillé d'essayer de trouver de l'huile et d'essayer de la faire couler dans la boîte de pédalier tout le long de l'axe, ça ne fera pas de mal ! "" Ô bonne Mère ! ""
Il est reparti tout guilleret, content du cours de mécanique !
@ cyberpotes + !

Bravo Fifi pour le cours de mécanique. J’ai une grosse boîte à outils avec plein de ces trucs qui ne servent plus à rien.
J’observe que tout est devenu compliqué. Le freinage par exemple. Avec des patins sur jantes pas de problème. Avec des freins à disques, bonjour les problèmes. J’avais essayé de changer le liquide de frein. Il m’avait fallu acheter du matériel. Je l’ai fait une fois et je n’ai pas été satisfait du résultat. Donc pour moi retour à la case vélociste.

Hé ben
Il y en a qui n'ont vraiment pas peur de partir faire un col avec un vélo si peu entretenu
Et si les freins sont dans le même état que l'axe de pédalier, bonjour les frayeurs dans les épingles

Lolo90 a écrit : ↑27 juin 2024, 20:21 Hé ben
Il y en a qui n'ont vraiment pas peur de partir faire un col avec un vélo si peu entretenu
Et si les freins sont dans le même état que l'axe de pédalier, bonjour les frayeurs dans les épingles

Et même prendre de la vitesse en ligne droite, avec un « truc » pareil, c’est de l’inconscience !