Ce matin ce mouvement universel qu'est la rotation me trotte dans la tête.
Vaste sujet. Il m'est venu à l'esprit en regardant les photos très anciennes que mon pote m'envoie depuis qu'une facétie de mon ordinateur a envoyé en pertes et profits toutes les images anciennes que je conservais pieusement. Il est vain de se pencher sur le passé et se confiner dans une inutile nostalgie. Certes nos cheveux avaient encore des couleurs autres que les gris, nos jambes des muscles, nos sourires un avenir et nous ne pensions guère encore à des lendemains qui déchanteraient.
La roue de la vie tourne, inéluctablement, sans que jamais rien ni science ni église ni personne n'ait jamais pu enrayer ce mouvement. Dans l'infiniment grand qui nous dépasse tant des milliers d'astres et de planètes dansent dans un ballet sans fin. Notre ciel est plein d'étoiles. L'infiniment petit est agité, lui aussi de rotations atomiques perpétuelles. Tout cela nous submerge et nous broie, petits grains de sables d'une plage sans limites que nous sommes.
Et depuis que dans la nuit des temps de son existence, l'humain a découvert la roue, nous nous servons de ce mouvement un bref instant, avant qu'il se serve de nous et nous emporte vers l'inconnu. Avant ... nous exécutons notre petite valse sans lendemains perceptibles.
Bon, revenons à nos moutons ... Dans son grand génie, l'homme a découvert la roue, lui a conféré des formes infiniment diverses, grâce à quoi nous roulons sur nos "deux-roues" en sifflotant des airs joyeux dans le soleil, la pluie et le vent ... Et mettons nos oeillères ! CARPE DIEM !
Illustration (photos d'archives !)

