Tics de langage ...

[Robert]

Les tics de langage ont le don de me mettre les nerfs en pelote ...
J'en relève deux :

- Au jour d'aujourd'hui, expression un peu ridicule dans sa redondance ; pendant que nous y sommes, pourquoi pas "au jour du jour journellement d'aujourd'hui" !

- En fait ... voilà une ponctuation répétée abusivement dans le discours de certains ou certaines, qui n'apporte strictement rien à la thèse développée.

J'écoute ces tics proférés à l'envie, amusé parfois et je compte le nombre de "en fait" proférés dans un court propos, comme autrefois nous comptions les barbus que l'on croisait d'aventure sur notre chemin : Quinze pour moi ! Criait-on ! Comme dans un match de tennis.
Aujourd'hui je compte en points : Six "en fait" en deux minutes ... record battu.

[Tadkozh]

...ah voilà...!! je comprends mieux un de tes messages débordant de "en fait"...
On doit sans doute cette façon de parler en ce sens qu'un orateur ne peut avoir de "blanc" dans ses exposés, ses discours ni de "heuuuu"... Se servir ainsi de mots "passe-partout" qui ne nécessitent aucun effort intellectuel car venant sans concentration particulière, laisse le temps d'élaborer la suite de son discours et d'en éliminer les hésitations. C'est une méthode couramment employée par les formateurs en communication...

Tadkozh

[Robert]

...ah voilà...!! je comprends mieux un de tes messages débordant de "en fait"...
On doit sans doute cette façon de parler en ce sens qu'un orateur ne peut avoir de "blanc" dans ses exposés, ses discours ni de "heuuuu"... Se servir ainsi de mots "passe-partout" qui ne nécessitent aucun effort intellectuel car venant sans concentration particulière, laisse le temps d'élaborer la suite de son discours et d'en éliminer les hésitations. C'est une méthode couramment employée par les formateurs en communication...

Tadkozh

Sans doute.
Me vient le souvenir des discours du Général De Gaulle ponctués de silences pour laisser du temps à la réflexion, la sienne et aussi celle des auditeurs. A l'époque, son débit oral me semblait trop lent, et pourtant ...
Ca avait une autre allure que des "en fait" à répétition !
(En fait, je n'ai rien à dire mais je le dis quand même !)

On trouve également des tics de cette espèce dans la publicité à la télévision : Actuellement, par exemple, plusieurs produits bénéficient de l'ajout "médic" à leur appellation d'origine. Ce "médic", abréviation dépourvue de sens du mot médical qu'il serait indécent et fallacieux d'utiliser, trouve à bon compte, dans ce raccourci, l'aura d'une production supposée médicinale.
Le langage est plein de pièges ... à cons ! Et ne sommes nous pas toujours le con d'un autre ... comme dans le fameux dîner.

[Tadkozh]

...ah voilà...!! je comprends mieux un de tes messages débordant de "en fait"...
On doit sans doute cette façon de parler en ce sens qu'un orateur ne peut avoir de "blanc" dans ses exposés, ses discours ni de "heuuuu"... Se servir ainsi de mots "passe-partout" qui ne nécessitent aucun effort intellectuel car venant sans concentration particulière, laisse le temps d'élaborer la suite de son discours et d'en éliminer les hésitations. C'est une méthode couramment employée par les formateurs en communication...

Tadkozh

Sans doute.
Me vient le souvenir des discours du Général De Gaulle ponctués de silences pour laisser du temps à la réflexion, la sienne et aussi celle des auditeurs. A l'époque, son débit oral me semblait trop lent, et pourtant ...
Ca avait une autre allure que des "en fait" à répétition !
(En fait, je n'ai rien à dire mais je le dis quand même !)

On trouve également des tics de cette espèce dans la publicité à la télévision : Actuellement, par exemple, plusieurs produits bénéficient de l'ajout "médic" à leur appellation d'origine. Ce "médic", abréviation dépourvue de sens du mot médical qu'il serait indécent et fallacieux d'utiliser, trouve à bon compte, dans ce raccourci, l'aura d'une production supposée médicinale.
Le langage est plein de pièges ... à cons ! Et ne sommes nous pas toujours le con d'un autre ... comme dans le fameux dîner.

...le Général n'avait pas le verbe facile mais la réflexion pertinente et humoristique, sans compter sa plume car lui n'avait pas de conseiller pour lui écrire ses discours ! A Londres, passant par le bureau de son ordonnance pour partir déjeuner, ce dernier en discussion avec un collègue concluait un échange par : "mort aux cons" ! Voyant le Général, ils rectifiaient la position mais le grand Charles traversant le bureau, clôturait ainsi le débat : "lourde tâche" !!
Pas fait attention à ces "pub" avec "médic" que je vais m'attacher à détecter...

Tadkozh