Cyberpotes, le forum !

Dans le sujet, j'ai écouté partiellement les débats à l'assemblée nationale, relatifs à la prise de fonction de Bernard Cazeneuve.
Le personnage n'incite guère à la gaudriole ; il semblerait qu'il convienne de le pincer pour le faire sourire. Cependant, le nouveau premier ministre donne une impression de sérieux et de fermeté. Que n'a-t-on pas utilisé cet homme dans le poste de premier ministre un peu plus tôt ? Son image aurait bien contrebalancé celle du président qui nous est apparu si velléitaire ?

A écouter les débats, pour le peu que je me suis imposé, m'est venue la réflexion qu'en définitive nous sommes en présence de deux options possibles : Continuer Hollande avec Valls ou retrouver les bonheurs du bilan de Sarkozy par Fillon interposé.

Les chiffres sont précis, si précis et cruels que les notes ont été supprimées à l'école et ont été remplacées par des périphrases dépourvues de sens quand elles ne frisent pas le ridicule. Il en va de même en politique où l'on manipule les chiffres qui devraient pourtant être clairs ; ils sont remplacés par des évaluations verbales fumeuses. La presse a beaucoup oeuvré pour démolir le bilan du président actuel, bilan certes mitigé mais tout de même émaillé de quelques avancées sociales et sociétales que je cherche en vain dans le bilan de son prédécesseur.
Cazeneuve n'a pas manqué de faire les parallèles qui s'imposent. Fillon et ses sbires ont beau jeu de critiquer le quinquennat de Hollande en oubliant le produit de la politique qu'ils préconisent, illustré par le bilan de Sarkozy ... et là, les chiffres sont têtus !
Même en utilisant toutes les tricheries et malversations possibles par ses tenants ce bilan n'avait pas trouvé grâce auprès des électeurs en 2012, et pour cause ! ... Alors, comment espérer que le programme Fillon produise des merveilles en 2017 ? De la pomade pour les nantis, quelques retours en arrière sur le moeurs, quelques faveurs pour l'église et l'école confessionnelle (bonjour la laïcité de bon goût), des risettes à Moscou, ça ne suffira pas !

Robert a écrit :Dans le sujet, j'ai écouté partiellement les débats à l'assemblée nationale, relatifs à la prise de fonction de Bernard Cazeneuve.
Le personnage n'incite guère à la gaudriole ; il semblerait qu'il convienne de le pincer pour le faire sourire. Cependant, le nouveau premier ministre donne une impression de sérieux et de fermeté. Que n'a-t-on pas utilisé cet homme dans le poste de premier ministre un peu plus tôt ? Son image aurait bien contrebalancé celle du président qui nous est apparu si velléitaire ?

A écouter les débats, pour le peu que je me suis imposé, m'est venue la réflexion qu'en définitive nous sommes en présence de deux options possibles : Continuer Hollande avec Valls ou retrouver les bonheurs du bilan de Sarkozy par Fillon interposé.

Les chiffres sont précis, si précis et cruels que les notes ont été supprimées à l'école et ont été remplacées par des périphrases dépourvues de sens quand elles ne frisent pas le ridicule. Il en va de même en politique où l'on manipule les chiffres qui devraient pourtant être clairs ; ils sont remplacés par des évaluations verbales fumeuses. La presse a beaucoup oeuvré pour démolir le bilan du président actuel, bilan certes mitigé mais tout de même émaillé de quelques avancées sociales et sociétales que je cherche en vain dans le bilan de son prédécesseur.
Cazeneuve n'a pas manqué de faire les parallèles qui s'imposent. Fillon et ses sbires ont beau jeu de critiquer le quinquennat de Hollande en oubliant le produit de la politique qu'ils préconisent, illustré par le bilan de Sarkozy ... et là, les chiffres sont têtus !
Même en utilisant toutes les tricheries et malversations possibles par ses tenants ce bilan n'avait pas trouvé grâce auprès des électeurs en 2012, et pour cause ! ... Alors, comment espérer que le programme Fillon produise des merveilles en 2017 ? De la pomade pour les nantis, quelques retours en arrière sur le moeurs, quelques faveurs pour l'église et l'école confessionnelle (bonjour la laïcité de bon goût), des risettes à Moscou, ça ne suffira pas !

...je nuancerais le propos en disant que c'est moins le bilan que le personnage qui a provoqué le "limogeage" du petit Nicolas, limogeage confirmé par son camp* aux dernières primaires !! On ne voulait plus de Sarkozy, Hollande est arrivé avec son plus grand ennemi la "finance" et il s'est sabordé lui-même car il est patent qu'ayant ainsi abusé l'électorat, il ne pouvait revenir, car son bilan se résume en quoi : la Loi Komry (que Sarkozy n'aurait même pas osé présenter...), le mariage pour tous ? la théorie des "genres"...?
Quant à Fillon ce n'est pas de la pommade qu'il souhaite donner aux "nantis" mais de la "Chantilly" ! Par contre je ne vois pas de faveurs pour l'église (cato..? réformée..? Islam..? ) ni l'école confessionnelle, les établissements sous contrat ne tirant aucun avantages supplémentaires à ceux déjà en place. Le programme Fillon ne fera pas merveille, c'est un fait certain, faut-il qu'il soit élu d'abord, le François ! (un prénom que les parents devraient donner à leur progéniture, c'est quand même le troisième François qui pointe son nez en peu de temps pour le poste suprême..!..! ) Ne mettons pas la charrue avant les boeufs...

Tadkozh

* sans doute aussi avec une petite aide "externe" mais le bénéficiaire de l'opération n'en a pas tiré les effets escomptés...

Je crois que nous sommes dans la trêve dite des confiseurs ... Nous bénéficions d'un flou total entre l'agitation stérile de la gauche "primairisée", celle qui ne l'est pas, le centre décomposé et ceux qui fourbissent leurs armes dans l'ombre ... 2017 fera la décantation nécessaire, peut-être.
Pour l'instant, je ne vois guère qu'une finale entre fifille et fifillon, avec un avantage pour ce dernier.

Pour être président, il est en effet recommandé de se prénommer François ; mais Charles, Georges, Jacques ou Nicolas, ça marche aussi parfois !

Pour revenir brièvement sur le fait que la droite républicaine, c'est un constat, favorise toujours l'enseignement confessionnel majoritairement catholique par rapport à l'enseignement public, je note simplement qu'il s'agit de sauvegarder la réalité d'un enseignement à deux vitesses : Une école pour tous, une école pour les autres ... Mme Boutin et consorts en sont des tenants.

L'enseignement confessionnel a encore de beaux jours devant lui et ce n'est pas Fillon qui va démocratiser le secteur !
Je me souviens de la belle remontée de soutanes et grenouilles de bénitiers associées provoquée par Mitterrand quand il a voulu instituer son grand service promis d'éducation nationale laïque.

Car, c'est un constat, la laïcité a toutes les vertus quand elle s'adresse aux musulmans ... mais pas touche à ça quand il s'agit du catholicisme ; la laïcité s'assouplit alors d'un tas de conventions, et l'enseignement catholique en est un exemple patent.

Il en va d'ailleurs ainsi pour la médecine : Les médecins et chirurgiens de renom pratiquent une politique d'honoraires qui les rend inaccessibles au patient à petits revenus. Et l'on pourrait multiplier les exemples.
Cela créé une citoyenneté à deux vitesses qui convient à beaucoup, peut-être même à une majorité.

Robert a écrit :Je crois que nous sommes dans la trêve dite des confiseurs ... Nous bénéficions d'un flou total entre l'agitation stérile de la gauche "primairisée", celle qui ne l'est pas, le centre décomposé et ceux qui fourbissent leurs armes dans l'ombre ... 2017 fera la décantation nécessaire, peut-être.
Pour l'instant, je ne vois guère qu'une finale entre fifille et fifillon, avec un avantage pour ce dernier.

Pour être président, il est en effet recommandé de se prénommer François ; mais Charles, Georges, Jacques ou Nicolas, ça marche aussi parfois !

...tu oublies Valéry...!! François tient la corde...!!

Tadkozh

Robert a écrit :Pour revenir brièvement sur le fait que la droite républicaine, c'est un constat, favorise toujours l'enseignement confessionnel majoritairement catholique par rapport à l'enseignement public, je note simplement qu'il s'agit de sauvegarder la réalité d'un enseignement à deux vitesses : Une école pour tous, une école pour les autres ... Mme Boutin et consorts en sont des tenants.

L'enseignement confessionnel a encore de beaux jours devant lui et ce n'est pas Fillon qui va démocratiser le secteur !
Je me souviens de la belle remontée de soutanes et grenouilles de bénitiers associées provoquée par Mitterrand quand il a voulu instituer son grand service promis d'éducation nationale laïque.

Car, c'est un constat, la laïcité a toutes les vertus quand elle s'adresse aux musulmans ... mais pas touche à ça quand il s'agit du catholicisme ; la laïcité s'assouplit alors d'un tas de conventions, et l'enseignement catholique en est un exemple patent.

Il en va d'ailleurs ainsi pour la médecine : Les médecins et chirurgiens de renom pratiquent une politique d'honoraires qui les rend inaccessibles au patient à petits revenus. Et l'on pourrait multiplier les exemples.
Cela créé une citoyenneté à deux vitesses qui convient à beaucoup, peut-être même à une majorité.

...toujours...!!!...?? depuis 1960...!! majoritairement catholique ..!! comment peut-il en être autrement !! c'est la religion très largement majoritaire en France... le contrat d'association concerne également les églises réformées...!! Tu charges la droite républicaine de favoritisme mais la gauche républicaine qu'a-t-elle fait pour éliminer ce favoritisme..?
"La laïcité a toutes les vertus quand elle s'adresse aux musulmans..." dis-tu...!! J'arrête là la discussion........

Tadkozh

Je voulais simplement dire que nous ne sommes pas à l'abri, au vu de la manière qui est la nôtre de traiter la question de la laïcité quand il s'agit de l'école, ( exemples : statut scolaire en vigueur en Alsace et Moselle - loi Debré etc ...) de devoir un jour subventionner l'école coranique ! Après tout, si l'on accepte de subventionner l'école confessionnelle, à quel titre ne subventionnerait-on pas une école musulmane ? Car cette religion, qu'on le veuille ou non, est devenue, en nombre de pratiquants la deuxième religion en France. Il est grand temps de séparer totalement les églises et l'état.

Robert a écrit :Je voulais simplement dire que nous ne sommes pas à l'abri, au vu de la manière qui est la nôtre de traiter la question de la laïcité quand il s'agit de l'école, ( exemples : statut scolaire en vigueur en Alsace et Moselle - loi Debré etc ...) de devoir un jour subventionner l'école coranique ! Après tout, si l'on accepte de subventionner l'école confessionnelle, à quel titre ne subventionnerait-on pas une école musulmane ? Car cette religion, qu'on le veuille ou non, est devenue, en nombre de pratiquants la deuxième religion en France. Il est grand temps de séparer totalement les églises et l'état.

.. mais Robert, tu as un "train de retard"..!! c'est fait..!! Ce qui "gênait aux entournures" résidait en deux points essentiels : l'absence d’un organisme structuré ( tel que l'enseignement catholique..etc..) et l'obligation de diplôme, concours pour les enseignants etc.
S'agissant du premier point le contrat est "rempli" depuis mars 2014 avec la création d'un organisme de l'enseignement musulman en France, et le second point voit de jeunes diplomés y arriver.
Ces établissements sont soumis aux programmes de l'enseignement public, doivent se plier aux horaires " et accueillir tous les enfants sans distinction d'origine, d'opinion ou de croyance...", avec contrôle des inspecteurs de l'enseignement public.
Pour l'instant seuls deux établissements remplissent ces conditions, le lycée Avéroes de Lille (merci Martine à qui l'on doit aussi l'accès à la piscine de femmes totalement habillées...) et le lycée "al kindi" de Décines, à côté de lyon.
Malgré tout se pose la qualité de l'enseignement général ...cela se verra automatiquement bientôt dans les examens...et celle des futurs contrôles car nul ne peut douter que des inspecteurs "du cru" finiront par accéder à ces postes cruciaux...
Environ 9.000 établissements privés catholiques et réformés en France sous contrat, pour 13 écoles juives et 2 arabes...le ratio est encore "gérable"...


Tadkozh

Ouh ! là là ! ami Tad. Tu es beaucoup mieux documenté que moi.
Bon, 2014, ce ne sont pas les calendes et je crains le pire pour l'avenir. Je pensais naïvement que le processus n'était pas encore enclenché.
Ca fera une belle république quand il faudra choisir l'école de nos enfants en fonction de religions ou courants de pensée ; car, pourquoi des écoles lepénistes, communistes ou autres.
A mon sens, le privé doit disparaître de l'enseignement au profit d'un service public. Peut-on imaginer une défense qui ne serait plus nationale mais confiée à des milices privées ?
La privatisation rampante, ça suffit. Les transports, l'énergie, les voies de communication, la télévision, la poste ETC ... Si ça marchait si bien ça se saurait !

Bon, là-dessus je vais me distraire sur la 4 où les filles disputent un match de hand-ball important contre la Norvège.

J'ai entendu hier une info qui m'a fait tellement rire que j'en ai eu pour la journée . M.Valls est contre le 49.3 et se présente comme le candidat anti-système !!!!!!!!!!! Aujourd'hui il apporte son soutien aux chauffeurs de V.T.C grévistes, bref, il endosse le costume de candidat et dit ce qui rapporte et pas ce qu'il pense