Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

[Robert]

Je viens de terminer le livre de Stéphane Zweig, intitulé « Montaigne. »

Cette biographie est bien utile pour comprendre les essais et leur philosophie en les situant dans l’environnement de l’auteur.

Cet ouvrage est bien documenté.
je me félicite de l’avoir lu avant de reprendre la lecture des «essais», dans le texte. Cette lecture mérite une préparation. Lorsque j’étais lycéen, je ne me souviens pas d’avoir été mis en capacité de comprendre les écrits de Montaigne.

Stéphane Zweig nous apprend dans le détail, ce que fut la famille de Montaigne, ses ascendants, l’origine de sa fortune et de son titre ; nous apprenons à connaître les proches de Montaigne, son ami La Boétie, son épouse et ses enfants, la vie de Montaigne.

Souvent, Stéphane Zweig utilise des citations de passages ou de phrases des essais. Ces citations sont en français modernisé. Elles ne dénaturent pas l’esprit des essais et restent une invitation à leur lecture.
Pour apprécier vraiment la lecture des essais, il faut les lire dans le français original de l’époque de Montaigne.

Montaigne avait des charges politiques, maire de Bordeaux à la suite de son père, conseiller des rois Henri III roi de France, catholique, et de Henri de Navarre, protestant, qui deviendra Henri IV.
Son rôle diplomatique est largement facilité par le succès des essais.
Cependant, Montaigne n’a pas beaucoup de goût pour les charges politiques et pour les charges d’une manière plus générale. Il est très attaché à sa liberté. Il fuit systématiquement toutes les obligations, dans la mesure du possible, ne fait que ce qui est incontournable.

Montaigne a vécu et écrit beaucoup dans une vie de sédentaire au château de la famille. Mais il a aussi à un autre moment de sa vie entrepris de longs voyages dans toute l’Europe.

La vie de l’auteur des essais s’inscrit dans la période appelée« renaissance ».
La renaissance est le point de départ des temps modernes. Elle marque la fin du Moyen Âge, le début de l’usage de la langue française dans les écrits officiels.
La renaissance est aussi le théâtre de l’épouvantable grande peste de Bordeaux, des guerres de religion et de la Saint-Barthélemy.

Par ailleurs, la santé de Montaigne a commencé à se dégrader la partir de ses 50 ans. Il a été affecté alors par d’épouvantables douleurs néphrétiques.

[callune]

Merci pour ces recommandations Robert !
En effet, les essais de Montaigne sont très ardus à lire

[Lolo90]

Merci pour ces recommandations Robert !
En effet, les essais de Montaigne sont très ardus à lire

Ah je comprends mieux pourquoi c'est si difficile de lire du Montaigne, à cause de ses coliques néphrétiques

[callune]

Merci pour ces recommandations Robert !
En effet, les essais de Montaigne sont très ardus à lire

Ah je comprends mieux pourquoi c'est si difficile de lire du Montaigne, à cause de ses coliques néphrétiques

[Robert]

Merci pour ces recommandations Robert !
En effet, les essais de Montaigne sont très ardus à lire

Ah je comprends mieux pourquoi c'est si difficile de lire du Montaigne, à cause de ses coliques néphrétiques

Je viens de commencer un livre nouveau intitulé « retour à Salem » d’ Hélène Grimaud. En ce moment, j’avance lentement dans ma lecture, car je reviens à intervalles régulier sur Rabelais et Montaigne…
Pour lire convenablement, j’ai besoin de me concentrer sur ma lecture. Je m’aperçois que pour moi lire plusieurs livres à la fois n’est pas une bonne méthode. Je vais revenir à la lecture unique.

Je ne ferai pas de compte rendu à propos du livre d’Hélène Grimaud. En effet, je l’avoue, je n’ai pas réussi à entrer convenablement dans cette lecture que j’ai terminée par une lecture « en diagonale ».
Si l’entrée du livre est séduisante, je me suis rapidement perdu dans la lecture de la suite. Il m’arrive de mal terminer une lecture !

[Denis]

Moi j’aurais du mal à faire ça… Bravo Robert, car c’est une sacrée gym de l’esprit…

[Robert]

Après avoir feuilleté ma bibliothèque électronique, je me suis fixé sur le livre ci-dessous :


Boualem Sansal.

2084. La fin du monde.


La religion fait peut-être aimer Dieu mais rien n’est plus fort qu’elle pour faire détester l’homme et haïr l’humanité…


Cette première phrase assez proche de mon sentiment à l’endroit des religions m’a donné envie de lire ce livre de Boualem Sansal.


Ses premières lignes informent le lecteur que le livre décrit un monde qui n’a jamais existé et qui n’existera jamais. La lecture plus avancée donne au lecteur à penser que le livre contient le contraire de cette première annonce. Il décrit en effet une société qui existe, hélas, et qui ressemble beaucoup à ce qui se fait dans les « républiques islamiques ».

Voilà le cadre du roman posé.

[callune]

Ton livre semble très interessant en effet. Sujet d'actualité malheureusement ...
mais de toujours depuis le massacre des chrétiens à l'inquisition , les guerres de religion, Israël et l'islamisme aujourd'hui
Bonne lecture ! Tu nous feras un CR Robert

[Robert]

Moi j’aurais du mal à faire ça… Bravo Robert, car c’est une sacrée gym de l’esprit…

Nécessité est dit-on, mère d’industrie… quant à la gymnastique, il ne me reste plus guère que celle de l’esprit. L’autre hélas, s’est en allée définitivement.

[callune]

« Je dirais Malgré tout que cette vie fut belle. »de Jean d’Ormesson..
Il s’agit d’un dialogue entre un accusateur, procureur à charge, et celui qu’il accuse. Bien entendu, les deux rôles sont tenus par l’auteur. Le titre de ce livre m’a attiré et j’en ai lu les 50 premières pages.

Je pense qu’un jour prochain où j’aurai retrouvé un peu d’inspiration, je développerai ce titre : « je dirais, malgré tout que cette vie fut belle ». Je suis arrivé en effet à un âge ou naturellement nous regardons un peu trop souvent dans le rétroviseur.
Bien entendu, j’éviterai d’utiliser la même forme dialoguée que celle utilisée par Jean d’Ormesson afin d’ éviter un plagiat !

Mon beau frère vient de le lire. Il a trouvé ce livre vraiment très riche et interessant . Comme ton avis, Robert, est positif également, Je pense que je vais me le procurer