Ensuite, ce sera un Stefansson (j'adore cet auteur) dont le titre est: D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds
Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.
- callune
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Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.
Et là je finis un polar de Fred Vargas (Sur la dalle) dans le décor du Château de Combourg et de Chateaubriand.
Ensuite, ce sera un Stefansson (j'adore cet auteur) dont le titre est: D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds
je vous dirai 
Ensuite, ce sera un Stefansson (j'adore cet auteur) dont le titre est: D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds
- Robert
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Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.
Je ne connais ni ces livres ni les auteurs dont tu parles. Je les mets sous mon coude.callune a écrit : ↑08 oct. 2024, 08:42 Je viens de lire 2 livres extras:
Her Bak "Pois Chiche" de Schwaller de Lubicz : parcours initiatique d'un enfant dans l'Égypte ancienne
et Fahrenheit 451 de Bray Bradbury sur une civilisation futuriste qui brûle les livres: saisissant sur notre mode de société actuel (le livre a été écrit en 1953 en pleine guerre froide mais toujours d'actualité) Franchement, ce livre donne matière à nous remettre en question![]()
Je conseille![]()
Je suis encore dans la lecture de Jean d’Ormesson. Ce livre me renvoie sans arrêt vers des recherches à propos d’auteurs et d’ouvrages donc je n’avance pas vite !
- Robert
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Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.
De Stefansson je viens de lire « Entre ciel et terre. » J’en ai parlé un peu plus haut.
- callune
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buzz
Modifié en dernier par callune le 09 oct. 2024, 19:38, modifié 1 fois.
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Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.
Entre Ciel et Terre , un des meilleurs livre que j'ai lu ces dernières années ou plutôt 3 livres , même si la balade du cercueil ça fait froid dans le dos !
Je vais aller consulter tes commentaires Robert
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Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.
Le décor est extraordinaire, une ambiance de oufRobert a écrit : ↑07 sept. 2024, 14:07 Quand je termine un livre, j’en commence systématiquement un autre. Celui-ci m’a été recommandé. Une plate-forme de lecture que je fréquente le présente et le recommande vivement.
Je viens de commencer la lecture de
« Entre ciel et terre », de jon Karman Stefanssson , un auteur islandais.
Je lis donc ce livre à l’écriture particulière et poétique. Son cadre me dépayse totalement. Il se déroule dans un fjord islandais, dans un décor qui m’est bien étranger.
Il Parle de neige, de glaces, de froid, du bruit de la mer, de rochers, de falaises, de monts, de bateaux à rames et des hommes qui survivent là-bas…
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Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parl
Merci pour ton compte rendu Robert !Robert a écrit : ↑15 sept. 2024, 09:15Je viens de terminer« entre ciel et terre»… Un livre qui m’a beaucoup touché et qui ne laisse pas indifférent. Sans cesse s’y côtoient l’être et le néant, la vie y donne la main à la mort. Mais la vie finit par triompher. Un très beau livre. Son style d’écriture est assez particulier, et je n’en ai pas déterminé la raison. Cette particularité est-elle due à la traduction ou à la manière de penser de l’auteur islandais ?Robert a écrit : ↑07 sept. 2024, 14:07 Quand je termine un livre, j’en commence systématiquement un autre. Celui-ci m’a été recommandé. Une plate-forme de lecture que je fréquente le présente et le recommande vivement.
Je viens de commencer la lecture de
« Entre ciel et terre », de jon Karman Stefanssson , un auteur islandais.
Je lis donc ce livre à l’écriture particulière et poétique. Son cadre me dépayse totalement. Il se déroule dans un fjord islandais, dans un décor qui m’est bien étranger.
Il Parle de neige, de glaces, de froid, du bruit de la mer, de rochers, de falaises, de monts, de bateaux à rames et des hommes qui survivent là-bas…
J’ai bien aimé le balancement de ces phrases, si bien que souvent je les ai lues à haute voix.
C'est une histoire de vie en effet. Une vie dure mais profonde . J'ai personnellement beaucoup aimé l'écriture et pourtant, je suis difficile .
Un livre hypnotique quelque part
- Robert
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Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.
Matin d’octobre
Rêve météorologique.
Mes paysages familiers sont estompées par la brume légère.
Bientôt, le soleil perce, inonde le monde de son or.
Au ciel est le bleu clair et l’Azur étend son empire.
La brise nous caresse le visage.
Tout est clair jusqu’à l’horizon.
Je viens de terminer ma lecture du livre de Jean d’Ormesson : « je dirai malgré tout que cette vie fut belle. »
Encore un beau livre que je vous recommande. Comme j’en ai parlé de son début jusqu’à la page 450, il me reste à évoquer la fin du livre.
Sur la fin de son récit autobiographique, l’auteur évoque sa propre fin. La mort.
Après avoir glorifié l’être, l’espace et le temps, la lumière et la nuit, l’eau, source de vie,l’amour et le soleil, les montagnes et les joies de la plage.… Vient l’heure du néant.
Bientôt se profile l’image de Dieu.
Avec la question de son existence.
Depuis la conquête de la terre par l’homme, celui-ci s’est inventé des dieux. Car les dieux ne sont jamais que des inventions de l’homme.
Jean d’Ormesson garde secrète sa position en regard de Dieu ; il penche néanmoins pour son existence. La création, le monde qui nous entoure, la vie, la lumière, le soleil, l’eau lui rend impossible d’envisager la position inverse.
Cependant, reste le mystère de l’infiniment grand qui s’étale sous nos yeux. La Voie lactée par exemple comporte des millions de systèmes semblables à celui du soleil qui est notre petit monde.
……….
Toutes les religions nous racontent des fables dont les prêtres, Pasteurs, rabbins et ayatollahs ne connaissent rien de plus que nous. Ils ne connaissent rien du mystère du néant. De bible en coran, toutes les religions nous infligent des obligations par catéchismes interposés, des prières, des cérémonies…. on peut chez nous, ne pas croire les religieux ! ce ne fut pas toujours le cas chez nous, et ça ne l’est pas encore dans bien des régions du monde.
Le dernier paragraphe n’a rien à voir avec le livre dont je parle plus haut …
Je viens de bafouiller un post dont la lecture est facultative !
……….
Et pour me faire pardonner un beau poème de circonstance…. de Jacques Prévert.
A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le cœur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L'autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C'est moi qui vous le dis
Ça noircit le blanc de l'œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C'est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l'été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C'est un très joli soir
Un joli soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Ils s'en vont très émus
Ils s'en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un p'tit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux
Rêve météorologique.
Mes paysages familiers sont estompées par la brume légère.
Bientôt, le soleil perce, inonde le monde de son or.
Au ciel est le bleu clair et l’Azur étend son empire.
La brise nous caresse le visage.
Tout est clair jusqu’à l’horizon.
Je viens de terminer ma lecture du livre de Jean d’Ormesson : « je dirai malgré tout que cette vie fut belle. »
Encore un beau livre que je vous recommande. Comme j’en ai parlé de son début jusqu’à la page 450, il me reste à évoquer la fin du livre.
Sur la fin de son récit autobiographique, l’auteur évoque sa propre fin. La mort.
Après avoir glorifié l’être, l’espace et le temps, la lumière et la nuit, l’eau, source de vie,l’amour et le soleil, les montagnes et les joies de la plage.… Vient l’heure du néant.
Bientôt se profile l’image de Dieu.
Avec la question de son existence.
Depuis la conquête de la terre par l’homme, celui-ci s’est inventé des dieux. Car les dieux ne sont jamais que des inventions de l’homme.
Jean d’Ormesson garde secrète sa position en regard de Dieu ; il penche néanmoins pour son existence. La création, le monde qui nous entoure, la vie, la lumière, le soleil, l’eau lui rend impossible d’envisager la position inverse.
Cependant, reste le mystère de l’infiniment grand qui s’étale sous nos yeux. La Voie lactée par exemple comporte des millions de systèmes semblables à celui du soleil qui est notre petit monde.
……….
Toutes les religions nous racontent des fables dont les prêtres, Pasteurs, rabbins et ayatollahs ne connaissent rien de plus que nous. Ils ne connaissent rien du mystère du néant. De bible en coran, toutes les religions nous infligent des obligations par catéchismes interposés, des prières, des cérémonies…. on peut chez nous, ne pas croire les religieux ! ce ne fut pas toujours le cas chez nous, et ça ne l’est pas encore dans bien des régions du monde.
Le dernier paragraphe n’a rien à voir avec le livre dont je parle plus haut …
Je viens de bafouiller un post dont la lecture est facultative !
……….
Et pour me faire pardonner un beau poème de circonstance…. de Jacques Prévert.
A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le cœur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L'autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C'est moi qui vous le dis
Ça noircit le blanc de l'œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C'est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l'été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C'est un très joli soir
Un joli soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Ils s'en vont très émus
Ils s'en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un p'tit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux
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Re: Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.
Quand je termine une lecture, il m’en faut débuter une autre.
Cette fois-ci j’ai fait fort et je lis alternativement dans le texte, les essais de Michel de Montaigne, les écrits de mon maître François Rabelais, avec l’autobiographie de Montaigne, par Stéphane Zweig.
Lire Montaigne ou Rabelais, dans le texte, demande beaucoup de concentration. En effet, ces deux auteurs sont venus au langage par le latin. Leur français en est fortement teinté ; il surprend les non initiés.
Lire Stéphane Zweig est plus facile ; son écrit facilite l’approche des essais de Montaigne et de leur auteur.
Je me régale à ces lectures simultanées. Changer de livre repose de la lecture précédente !
Bon, il faut avoir le temps.
Les trois textes éclairent la période historique appelée « renaissance ».
Note : Ils n’ont heureusement rien à voir avec le parti du fasciste Zemmour qui a volé cette appellation.
Ce parti donne plutôt l’image de l’obscurantisme le plus rétrograde. Rien à voir avec la renaissance !
Cette fois-ci j’ai fait fort et je lis alternativement dans le texte, les essais de Michel de Montaigne, les écrits de mon maître François Rabelais, avec l’autobiographie de Montaigne, par Stéphane Zweig.
Lire Montaigne ou Rabelais, dans le texte, demande beaucoup de concentration. En effet, ces deux auteurs sont venus au langage par le latin. Leur français en est fortement teinté ; il surprend les non initiés.
Lire Stéphane Zweig est plus facile ; son écrit facilite l’approche des essais de Montaigne et de leur auteur.
Je me régale à ces lectures simultanées. Changer de livre repose de la lecture précédente !
Bon, il faut avoir le temps.
Les trois textes éclairent la période historique appelée « renaissance ».
Note : Ils n’ont heureusement rien à voir avec le parti du fasciste Zemmour qui a volé cette appellation.
Ce parti donne plutôt l’image de l’obscurantisme le plus rétrograde. Rien à voir avec la renaissance !