Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

[Robert]

« Je dirais Malgré tout que cette vie fut belle. »de Jean d’Ormesson..
Il s’agit d’un dialogue entre un accusateur, procureur à charge, et celui qu’il accuse. Bien entendu, les deux rôles sont tenus par l’auteur. Le titre de ce livre m’a attiré et j’en ai lu les 50 premières pages.

Je pense qu’un jour prochain où j’aurai retrouvé un peu d’inspiration, je développerai ce titre : « je dirais, malgré tout que cette vie fut belle ». Je suis arrivé en effet à un âge ou naturellement nous regardons un peu trop souvent dans le rétroviseur.
Bien entendu, j’éviterai d’utiliser la même forme dialoguée que celle utilisée par Jean d’Ormesson afin d’ éviter un plagiat !

Mon beau frère vient de le lire. Il a trouvé ce livre vraiment très riche et interessant . Comme ton avis, Robert, est positif également, Je pense que je vais me le procurer

Je pense que ta lecture ne te décevra pas.

[Robert]

J’ai terminé depuis longtemps le livre de Jean d’ Ormesson. Une très agréable lecture dont j’ai fait un compte rendu ailleurs, me semble-t-il. Dans tous les cas, un livre dont je recommande la lecture.

Je viens de terminer un autre livre intitulé : « 2084, la fin du monde », de Boualem Sansal. Ce livre a obtenu le prix du roman de l’académie française de 2015.
Je l’avoue, un livre assez difficile à lire et que je ne recommanderais pas. Il s’agit d’une fiction où l’auteur dénonce les régimes politiques inspirés par la religion. Ce livre aurait sans doute attiré à son auteur de gros ennuis, s’il avait été publié dans une république islamique.
À titre d’exemple : nous sommes dans une mosquée et les fidèles en prière sont comparés à des bovins dans un pré quand ces fidèles s’inclinent vers la Mecque.

Je vais m’orienter vers une autre lecture. Un autre livre de Jean d’Ormesson ? J’ai lu l’amorce aussi de bouquins de Mazarine Pingeot. Je vais me donner le temps de choisir.

[Denis]

les régimes politiques inspirés des religions… Intéressant, car parfois j’ai l’impression que lors des cérémonies patriotiques, on a parfois tous les codes de la religion: adoration de la mère patrie jusqu’à la dévotion, codes vestimentaires, objets de dévotion (drapeaux, monuments…).

[Lolo90]

J’ai terminé depuis longtemps le livre de Jean d’ Ormesson. Une très agréable lecture dont j’ai fait un compte rendu ailleurs, me semble-t-il. Dans tous les cas, un livre dont je recommande la lecture.

Je viens de terminer un autre livre intitulé : « 2084, la fin du monde », de Boualem Sansal. Ce livre a obtenu le prix du roman de l’académie française de 2015.
Je l’avoue, un livre assez difficile à lire et que je ne recommanderais pas. Il s’agit d’une fiction où l’auteur dénonce les régimes politiques inspirés par la religion. Ce livre aurait sans doute attiré à son auteur de gros ennuis, s’il avait été publié dans une république islamique.
À titre d’exemple : nous sommes dans une mosquée et les fidèles en prière sont comparés à des bovins dans un pré quand ces fidèles s’inclinent vers la Mecque.

Je vais m’orienter vers une autre lecture. Un autre livre de Jean d’Ormesson ? J’ai lu l’amorce aussi de bouquins de Mazarine Pingeot. Je vais me donner le temps de choisir.

Ah ? Ça doit être la petite-fille du célèbre cycliste

[Robert]

les régimes politiques inspirés des religions… Intéressant, car parfois j’ai l’impression que lors des cérémonies patriotiques, on a parfois tous les codes de la religion: adoration de la mère patrie jusqu’à la dévotion, codes vestimentaires, objets de dévotion (drapeaux, monuments…).

Sans doute Denis. Mais dans un régime politique religieux, aux cérémonies, seraient présents des commissaires de la religion qui noteraient les attitudes et les absences ; s"en suivraient des procès, des emprisonnements et même des exécutions ! Ne pas avoir la foi n’est pas un délit, mais un crime !

[Robert]

J’ai commencé un nouveau livre intitulé : Les guerriers de l’hiver de Olivier Norek. Il relate une guerre oubliée en Finlande tout au début de la Seconde Guerre mondiale. Le livre met en cause Staline pour les Russes et Adolf Hitler pour le camp fasciste et les pays de l’axe.
Pour me donner envie de lire ce livre, j’en ai lu les 30 premières pages avant de me décider. Le style d’écriture d’Olivier Norek me plaît et son livre a obtenu le prix Jean Giono. Une référence.
« Les guerriers de l’hiver » est un livre de 700 pages… Le compte rendu est pour après-demain !
Pour arrêter la progression des nazis vers la Russie et Stalingrad, Staline a besoin de pouvoir disposer de terrains sur le sol finlandais et de la participation de l’armée finlandaise pour ralentir la progression des soldats du troisième Reich.
Voila donc les Finlandais embarqués dans une guerre qu’ils n’ont pas vu venir.

……..
J’approche la page 300 du livre et je suis très déçu. L’auteur est fortement teintée d’extrémisme de droite. En effet, dans cette première partie du livre, je n’ai lu que des critiques du communisme. La guerre y est menée par un Staline et ses partisans. Ils sont parfaitement ridicules et incompétents. Quelques paysans détruisent un régiment de russes Tellement celle-ci sont mal commandés par des officiers incompétents et inspirés malencontreusement par des politiciens incompétents bien entendu.
À aucun moment, on ne parle des nazis responsables uniques de la guerre qui fera des millions de victimes. À la lecture de ce livre, on pourrait penser que les Russes sont les uniques responsables de la guerre. Et l’on y oublie que l’on doit aussi à l’armée rouge d’avoir été libéré du nazisme hitlérien.
En fouillant un peu, j’ai lu que l’auteur fait partie de la police. Ses références littéraires sont pour Maurras, un journaliste collaborateur, d’extrême droite, jusqu’à en être royaliste !

En résumé, un livre sans intérêt que bien entendu je ne vous encourage pas à lire ! À la réflexion, je me demande comment on a pu attribuer à cet écrit le prix Jean Giono !
Bon, je vais lire ce livre encore un peu, jusqu’à sa fin, probablement parce que je l’ai payé ! Ses références historiques me semblent très légères et le récit de la guerre complètement surréaliste !

[phiphi76]

J’ai terminé depuis longtemps le livre de Jean d’ Ormesson. Une très agréable lecture dont j’ai fait un compte rendu ailleurs, me semble-t-il. Dans tous les cas, un livre dont je recommande la lecture.

Je viens de terminer un autre livre intitulé : « 2084, la fin du monde », de Boualem Sansal. Ce livre a obtenu le prix du roman de l’académie française de 2015.
Je l’avoue, un livre assez difficile à lire et que je ne recommanderais pas. Il s’agit d’une fiction où l’auteur dénonce les régimes politiques inspirés par la religion. Ce livre aurait sans doute attiré à son auteur de gros ennuis, s’il avait été publié dans une république islamique.
À titre d’exemple : nous sommes dans une mosquée et les fidèles en prière sont comparés à des bovins dans un pré quand ces fidèles s’inclinent vers la Mecque.

Je vais m’orienter vers une autre lecture. Un autre livre de Jean d’Ormesson ? J’ai lu l’amorce aussi de bouquins de Mazarine Pingeot. Je vais me donner le temps de choisir.

Ah ? Ça doit être la petite-fille du célèbre cycliste

Quelle inculture ! Pffffff
@ cyberpotes + !

[Robert]

J’ai commencé un nouveau livre intitulé : Les guerriers de l’hiver de Olivier Norek. Il relate une guerre oubliée en Finlande tout au début de la Seconde Guerre mondiale. Le livre met en cause Staline pour les Russes et Adolf Hitler pour le camp fasciste et les pays de l’axe.
Pour me donner envie de lire ce livre, j’en ai lu les 30 premières pages avant de me décider. Le style d’écriture d’Olivier Norek me plaît et son livre a obtenu le prix Jean Giono. Une référence.
« Les guerriers de l’hiver » est un livre de 700 pages… Le compte rendu est pour après-demain !
Pour arrêter la progression des nazis vers la Russie et Stalingrad, Staline a besoin de pouvoir disposer de terrains sur le sol finlandais et de la participation de l’armée finlandaise pour ralentir la progression des soldats du troisième Reich.
Voila donc les Finlandais embarqués dans une guerre qu’ils n’ont pas vu venir.

……..
J’approche la page 300 du livre et je suis très déçu. L’auteur est fortement teintée d’extrémisme de droite. En effet, dans cette première partie du livre, je n’ai lu que des critiques du communisme. La guerre y est menée par un Staline et ses partisans. Ils sont parfaitement ridicules et incompétents. Quelques paysans détruisent un régiment de russes car ceux-ci sont mal commandés par des officiers incompétents et inspirés malencontreusement par des politiciens, incompétents bien entendu.
À aucun moment, on ne parle des nazis responsables uniques de la guerre qui fera des millions de victimes. À la lecture de ce livre, on pourrait penser que les Russes sont les uniques responsables de la guerre. Et l’on y oublie que l’on doit aussi à l’armée rouge d’avoir été libéré du nazisme hitlérien.
En fouillant un peu, j’ai lu que l’auteur fait partie de la police. Ses références littéraires sont pour Maurras, un journaliste collaborateur, d’extrême droite, jusqu’à en être royaliste !

En résumé, un livre sans intérêt que bien entendu je ne vous encourage pas à lire ! À la réflexion, je me demande comment on a pu attribuer à cet écrit le prix Jean Giono !
Bon, je vais lire ce livre encore un peu, jusqu’à sa fin, probablement parce que je l’ai payé ! Ses références historiques me semblent très légères et le récit de la guerre complètement surréaliste !

[Robert]

Je viens de terminer la lecture de mon livre.
Je n’ai pas grand-chose à ajouter à mon premier commentaire, celui que j’avais fait autour de la page 300. 400 pages plus loin, je n’ai pas modifié mon avis

J’avais déjà lu des écrits anticommunistes. Celui-ci mérite une mention particulière . Il est ici tellement outrancier qu’il en perd beaucoup de sa crédibilité. Les récits relatifs à la guerre à proprement parler, celle qui est relatée, me semblent également sujets à caution.

Je m’étonne aussi que relatant des faits relatifs à la guerre en 1940, il ne soit fait aucune allusion aux horreurs perpétrées par les nazis. Ce qui me fait soupçonner l’auteur d’être un héritier du populisme actuel, celui du rassemblement national par exemple, celui qui a beaucoup de mal à oublier qu’il est l’héritier du fascisme et du côté des partisans de la « manif pour tous ».

Pour utiliser une formule du Canard enchaîné : un livre que l’on peut ne pas lire à la rigueur.
Pour ma part je me suis laissé abuser par le prix« Jean Giono »attribué à ce livre.

[Lolo90]

Pas de bol alors, mais on ne peut pas toujours bien tomber.
Tu as fait un essai pour cet auteur, tu as eu au moins le courage de le lire jusqu'au bout