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Robert a écrit : ↑16 sept. 2024, 08:46
« Je dirais Malgré tout que cette vie fut belle. »de Jean d’Ormesson..
Il s’agit d’un dialogue entre un accusateur, procureur à charge, et celui qu’il accuse. Bien entendu, les deux rôles sont tenus par l’auteur. Le titre de ce livre m’a attiré et j’en ai lu les 50 premières pages.
Je pense qu’un jour prochain où j’aurai retrouvé un peu d’inspiration, je développerai ce titre : « je dirais, malgré tout que cette vie fut belle ». Je suis arrivé en effet à un âge ou naturellement nous regardons un peu trop souvent dans le rétroviseur.
Bien entendu, j’éviterai d’utiliser la même forme dialoguée que celle utilisée par Jean d’Ormesson afin d’ éviter un plagiat !
Oui, ce livre est un beau livre. Je procrastine à l’idée d’écrire. Lire me donne un prétexte. Je suis donc dans ma lecture. Et ma lecture est très attentive. Je ne lis pas en diagonale ! Et il m’arrive parfois de relire deux × 1 phrase un peu longue.
Je ferai un compte rendu de lecture . Encore faut-il que j’en ai fini avec ce livre de + de 500 pages
« Je dirais, malgré tout, que cette vie fut belle… »
Ce titre du livre de Jean d’Ormesson m’a donné envie de le lire. Il semble annoncer une autobiographie. Son auteur s’en défend. Et pourtant il s’agit bien d’une autobiographie que Jean d’Ormesson travestit sous la forme d’un dialogue entre un magistrat accusateur et l’auteur, les deux étant le même personnage.
Voilà qui m’a donné envie d’une autobiographie que je ne prendrai pas la peine de travestir.
Je suis arrivé à un âge qui m’autorise à porter un jugement sur mon passé devenu très présent puisque c’est le mien.
Si je fais de temps à autre un parallèle entre mon récit et l’existence autobiographique relatée par Jean d’Ormesson, c’est que j’ai un point commun, un seul avec lui : nous sommes contemporains. Il est né en 1925 et moi en 1938. Il m’a donc légèrement précédé. Il avait 13 ans quand je suis né. En me limitant au strict État Civil, il aurait pu être mon grand frère.
Là s’arrête toute comparaison possible.
Jean d’Ormesson est né avec une cuillère en or dans la bouche, c’est lui qui le dit. Je suis né avec une cuillère en étain sur la langue. Il a vécu dans les cinq continents, fréquenté ou côtoyé les grands de ce monde dans tous les domaines, de la politique, des arts et des lettres. Il est lui-même bardé de diplômes, ce dont je suis bien dépourvu. Quant aux fréquentations les miennes ont été bien plus modestes que les siennes ; je ne suis guère sorti de mon village et n’ai connu aucune célébrité du monde de la politique ou des arts. je suis quidam alors qu’il est célèbre !
Plus haut , je parle de cuillères en étain dans ma bouche et de cuillère en or dans la bouche de jean d’ Ormesson ; nous étions des privilégiés lui et moi ; certains enfants n’ont aucune cuillère à se mettre dans la bouche !
J’avance dans ma lecture. Dans le récit de Jean d’Ormesson, je retrouve les personnages qui figurent désormais dans nos livres d’ histoire et qui ont été aussi mes contemporains. Charles De Gaulle, Valéry Giscard d’Estaing, Georges Pompidou, Nicolas Sarkozy, Jean d’Ormesson les a tous fréquentés, alors que moi, je n’ai fait que lire leurs noms dans mon journal, voté ou non pour eux, ou bien écouté les commentaires à propos de leurs faits et gestes, à la télévision.
Il a fréquenté les poètes Paul Valéry et Louis Aragon ,des écrivains , Jean-Paul Sartre et des philosophes dont je ne sais rien, lu des dizaines et des dizaines de livres dont je ne connais ni le nom de l’auteur, ni la première ligne. Il a voyagé dans les cinq continents, séjourné dans des dizaines de pays, connu des femmes et des hommes de toutes les nationalités. Il a dirigé l’Unesco et le journal Le Figaro. il a été membre de l’académie française...
Sa culture est si grande que j’ai honte de savoir si peu de choses. Je mesure son « être », à la mesure de mon « néant ».
J’ai beaucoup avancé dans ma lecture de :« je dirais, malgré tout, que cette vie fut belle». J’ai parallèlement, tout en lisant ce livre, écrit une autobiographie que je garderai au chaud, c’est-à-dire sans la publier.
Cependant, et plus j’y pense, aucune vie n’est jamais un long fleuve tranquille. Nos jours s’ écoulent émaillés de soucis grands ou petits quelque soit le monde et le moment dans lesquels nous les vivons.
Modifié en dernier par Robert le 04 oct. 2024, 08:28, modifié 2 fois.
Le texte ci-dessus aurait besoin de quelques corrections. J’attends de pouvoir le faire sans le reproduire.
J’ai réussi à faire quelques corrections. Je ne suis plus jamais satisfait de ce que j’ai écrit, et je pourrais corriger longtemps !
Modifié en dernier par Robert le 04 oct. 2024, 08:29, modifié 1 fois.
Tu as certainement connu des personnes de grande valeur.
Si elles n’étaient pas célèbres c’est même un atout.
Moi par exemple j’ai eu la chance de rencontrer une personne comme toi, si cultivée et pourtant si facile à aborder car tu ne prends pas les gens de haut par ta culture, tu nous l’as fait simplement partager en toute modestie.
Tu connais tellement de choses mais il ne faut pas que tu penses que tout le monde connaît ce que tu sais.
Lolo90 a écrit : ↑03 oct. 2024, 15:58
Ne sois pas si dur avec toi Robert.
Tu as certainement connu des personnes de grande valeur.
Si elles n’étaient pas célèbres c’est même un atout.
Moi par exemple j’ai eu la chance de rencontrer une personne comme toi, si cultivée et pourtant si facile à aborder car tu ne prends pas les gens de haut par ta culture, tu nous l’as fait simplement partager en toute modestie.
Tu connais tellement de choses mais il ne faut pas que tu penses que tout le monde connaît ce que tu sais.
Lolo, tu exagères sérieusement, et je sens mes chevilles enfler.
Lolo90 a écrit : ↑03 oct. 2024, 15:58
Ne sois pas si dur avec toi Robert.
Tu as certainement connu des personnes de grande valeur.
Si elles n’étaient pas célèbres c’est même un atout.
Moi par exemple j’ai eu la chance de rencontrer une personne comme toi, si cultivée et pourtant si facile à aborder car tu ne prends pas les gens de haut par ta culture, tu nous l’as fait simplement partager en toute modestie.
Tu connais tellement de choses mais il ne faut pas que tu penses que tout le monde connaît ce que tu sais.
Lolo, tu exagères sérieusement, et je sens mes chevilles enfler.
Ah ça c'est juste dû à un médicament, demande à Phiphi
Pour le reste, non je ne pense pas exagérer
Ma réponse est simple : je vous invite à lire le livre de Jean d’Ormesson Intitulé :« je dirais malgré tout que cette vie fut belle. »
Cette lecture vous donnera une idée de l’étendue de la culture de son auteur. Dans sa vie d’étudiant, de président de l’Unesco, d’ écrivain, de directeur d’un grand journal, d’académicien, il a côtoyé et surtout fréquenté beaucoup des personnalités importantes du monde .
Voilà une lecture qui rend son lecteur à la modestie !
Je viens de lire 2 livres extras: Her Bak "Pois Chiche" de Schwaller de Lubicz : parcours initiatique d'un enfant dans l'Égypte ancienne
et Fahrenheit 451 de Bray Bradbury sur une civilisation futuriste qui brûle les livres: saisissant sur notre mode de société actuel (le livre a été écrit en 1953 en pleine guerre froide mais toujours d'actualité) Franchement, ce livre donne matière à nous remettre en question